La danse des reflets,  par Kate Wagner

Ecrire des histoires courtes après quelques romans qui se déroulent sur des centaines de pages peut sembler, à priori, simple et rapide.
Il n’en est rien. Du moins pour moi.
S’accommoder de très peu de personnages se déployant dans l’exiguïté d’un aquarium avec un minimum d’intérêt pour le lecteur n’est pas si facile. C’est condenser son récit sans que la réduction, telle une sauce ne soit, ni trop sirupeuse, ni trop concentrée, et encore moins ayant perdu toute saveur.
Ces tableaux de vie d’un temps précis, se dégustent a la petite cuillère, qu’elle soit rouillée, ensanglantée, cabossée ou en argent. Vite avalés, ils peuvent appeler à d’autres …ou pas.
Même si la nouvelle est un genre qui trouve plus difficilement grâce aux yeux d’un professionnel, les lecteurs ne s’y trompent pas. Nous piochons dans la boite et goûtons cette liberté d’aller et venir au fil des pages comme bon nous semble.

 

C’est cette liberté-là qui m’enchante.